La fête est finie

Le rallye des premiers jours de l’année est fini.

Après deux belles semaines de hausse, les investisseurs vont retrouver des marchés plus chahutés. Tout d’abord, le match entre les Banques centrales et les marchés financiers. Ragaillardis par un début de désinflation et des statistiques américaines médiocres, les investisseurs, se voyant déjà débarrassés des politiques monétaires sévères, espéraient un prolongement de cette hausse. Il n’en sera rien. Les autorités monétaires se sont manifestées cette semaine, pour ramener les marchés à la raison, en délivrant des discours toujours plus « hawkish ».

La saison des résultats pourrait être aussi un point de friction. Pour l’instant, cette dernière est loin d’être enthousiasmante. Sur ses premiers jours, le nombre et l’ampleur des bonnes surprises sont inférieurs aux moyennes à 5 ans et 10 ans. Pour l’avenir, il faut s’attendre à une baisse des bénéfices au cours du premier semestre de 2023, estimée aujourd’hui à 2,30 %, suivie d’une reprise sur le second semestre.

Bref, le changement d’année n’a pas modifié le scénario.

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Dur dur d’être un banquier central

Après les statistiques montrant une économie sous haute pression, la Banque centrale américaine (Fed) est prise au dépourvue par la faillite de la SVB et le stress sur les banques régionales. Elle a, malgré tout, décidé de remonter son taux directeur de 0,25 % mercredi dernier, mais le contexte a quelque peu changé. La Fed jongle désormais sur trois tableaux : lutte contre l’inflation, taux d’emploi maximum et... maintien de la stabilité financière.