Une faillite bancaire qui tombe mal

Les marchés ont tous terminé en nette baisse. En même temps, les investisseurs obligataires avaient le sourire, les rendements diminuaient et le prix des obligations remontaient. Toutes les places, à l’exception de Tokyo, étaient en recul : le S&P 500 abandonnait - 4,55 %, le Stoxx® 600* - 2,26 % et le MSCI EM - 3,31 %, sa plus forte baisse depuis septembre dernier.

La raison de cette baisse précipitée ne résulte pas des nouvelles hausses annoncées des taux directeurs de la Fed et de la BCE suite à une inflation rebelle, même si elles pesaient sur les investisseurs en début de semaine, mais de l’effondrement inattendu de la Silicon Valley Bank (SVB), le plus grand prêteur à faire faillite depuis la crise financière de 2008.

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La peste ou le choléra

Si le cas Credit Suisse semble unique à bien des égards, la tension sur les banques ne s’est pas estompée pour autant, les marchés financiers se mettant à la recherche du prochain canard boiteux : aux États-Unis, les banques régionales restent ainsi dans l’œil du cyclone, tandis qu’en Europe c’est Deutsche Bank qui cristallise à présent les craintes des investisseurs.