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Buying Shorts
A force de passer nos journées à chercher quelque chose à acheter, sans succès, nous avons fini par trouver quelque chose à vendre.
La poussière retombe un peu
Depuis la fermeture de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank, les événements se sont précipités. Le week-end des 18 et 19 mars a été agité en Suisse où les autorités ont cherché à « rétablir la confiance » en organisant le rachat de Credit Suisse par UBS. La BCE, la Fed, associée au Trésor américain, ainsi que d’autres banques centrales ont salué cette « action rapide » de nature à « garantir la stabilité financière ».
Dur dur d’être un banquier central
Après les statistiques montrant une économie sous haute pression, la Banque centrale américaine (Fed) est prise au dépourvue par la faillite de la SVB et le stress sur les banques régionales. Elle a, malgré tout, décidé de remonter son taux directeur de 0,25 % mercredi dernier, mais le contexte a quelque peu changé. La Fed jongle désormais sur trois tableaux : lutte contre l’inflation, taux d’emploi maximum et... maintien de la stabilité financière.
La Fed va-t-elle oui ou non baisser ses taux cette année ?
Bien que Jerome Powell ait affirmé que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée et qu’aucune baisse de taux n’est envisageable cette année, les marchés semblent parier le contraire. Comment expliquer ce hiatus ? L’analyse de Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum AM.
L’économie mondiale tient le coup (Edmond de Rothschild)
Le PIB est ainsi sorti à +0,1%, contre des attentes de -0,1%, et après une révision à la baisse du 2ème trimestre à -0,2%. Le rythme de croissance en glissement annuel reste cependant limité à +0,5%. Les incertitudes sur le Brexit et sur la guerre commerciale continuent de pénaliser la croissance allemande. L’Allemagne pâtit toujours de sa dépendance au secteur automobile qui fait face à un ralentissement mondial. Il est à noter sur ce point que l’administration américaine devrait annoncer prochainement sa décision de reporter l’augmentation des droits de douane sur les importations automobiles en provenance de l’Union Européenne. Ceci éviterait ainsi à l’économie européenne, et en particulier à l’industrie allemande, un choc additionnel qui viendrait pénaliser davantage la croissance.
Afin de contrer le ralentissement de la croissance allemande, le projet de budget 2020, validé par un comité du parlement allemand, intègre une hausse des dépenses de 1,1%, atteignant 362 milliards d’euros (pour 360 milliards d’euros évoqués en septembre par le ministre des Finances Olaf Scholz). Le budget passera au vote au Bundestag d’ici fin décembre. Un accord entre les deux partis de la coalition du gouvernement allemand a aussi été trouvé sur un mécanisme de complément des retraites pour les faibles revenus.
Ces mesures de soutien resteront donc contenues malgré les perspectives économiques dégradées et les appels de la Commission Européenne et de la Banque Centrale Européenne à une politique de relance budgétaire.
Aux Etats-Unis, le président Trump a soufflé le chaud et le froid sur les marchés dans ces diverses communications à propos de la guerre commerciale avec la Chine. Les concessions chinoises lui semblent insuffisantes à ce stade, mais elles pourraient s’étoffer afin de permettre l’émergence d’un accord. Les chiffres économiques chinois pointent en effet toujours vers un ralentissement, ce qui met en difficulté le gouvernement. Les prix à la consommation augmentent fortement, justifiés par la hausse des prix du porc. La production industrielle d’octobre a nettement déçu (4,7% en glissement annuel contre 5,8% en septembre), et l’investissement continue de ralentir (5,2% contre 5,4% en septembre), tandis que les ventes au détail touchent leur point bas historique atteint en avril (7,2% vs 7,8% en septembre). Le climat social restant tendu, Pékin a donc plus que jamais besoin de soutenir le rythme de croissance de son économie, ce qui nécessitera une trêve durable dans la guerre commerciale.
Au Japon, le PIB au 3ème trimestre subit indirectement les effets de la guerre commerciale sino-américaine, mais la croissance a rebondi en glissement annuel (1,4% contre 0,8% au 2nd trimestre 2019) grâce à un effet de base favorable et au support temporaire lié à des achats anticipés en amont de la mise en place de la hausse de la TVA le 1er octobre.
Au Royaume-Uni, l’incertitude induite par le Brexit devrait se dissiper après les élections du 12 décembre, quel que soit le gagnant. Un stimulus fiscal significatif est en effet anticipé, les deux partis souhaitant augmenter les dépenses gouvernementales.
Du côté des banques centrales, aux Etats-Unis et en zone euro, les banquiers centraux ont défendu le caractère « adapté » de leurs politiques monétaires, la France et les Pays-Bas ayant insisté sur la nécessité de ne pas aller trop loin dans l’utilisation des outils non conventionnels. La Réserve Fédérale a pour sa part évoqué la bonne santé de l’économie soutenue par un marché du travail dynamique et une consommation en hausse. Ses baisses des taux directeurs seraient terminées sauf en cas de dégradation de la conjoncture économique.
Au niveau des entreprises, la période de publication des résultats aux Etats-Unis touche à sa fin, rassurant les marchés avec en moyenne une stagnation des croissances de bénéfices, alors que ceux-ci étaient attendus en baisse de 3% au 3ème trimestre. Les chiffres d’affaires sont pour leur part en hausse de 4%, soit un niveau proche de la croissance moyenne de 4,3% dans le cycle depuis 2009.
Actions européennes
Une nouvelle semaine marquée par les évolutions sur le front des tensions commerciales, avec une vague de froid qui succède à une poursuite de la dynamique haussière. Après la récente amélioration du sentiment sur l’environnement macroéconomique en Allemagne et la très légère amélioration du PMI manufacturier pour le mois d’octobre, l’indice ZEW ressort nettement au-dessus des attentes pour le mois de novembre et encourage par ailleurs une première partie de semaine enthousiaste. Retour de la frilosité sur fond de durcissement des propos du président Trump dans le cadre des négociations avec la Chine en milieu de semaine, et l’ensemble des secteurs traditionnellement sensibles à cette thématique a fait l’objet de prises de bénéfice généralisées, à l’image de l’automobile et de la chimie. Dans un mouvement plus généralisé de retour de l’aversion au risque, le secteur bancaire a également été pénalisé, à l’image de Deutsche Bank ou d’ABN AMRO après des publications décevantes. Sur le front des valeurs, Iliad s’est envolée, portée par des solides résultats tirés par les recrutements dans la fibre et l’annonce du lancement d’une OPRA pour 1,4 milliard d’euros. La performance meilleure qu’attendue du 4ème trimestre permet également à Infineon d’afficher une solide performance. Dans le secteur du luxe les valeurs ont profité des bons chiffres de Burberry.
En revanche, Continental, dont les chiffres du 3ème trimestre étaient pourtant déjà connus, souffre après avoir adopté une tonalité prudente sur les perspectives de marché 2020 et après ne pas avoir fourni de précisions supplémentaires sur son plan de transformation 2022. De même, Daimler souffre après avoir ajusté ses prévisions de résultats 2020/22 dans les divisions Auto et Camions en raison d’un scénario de marchés plus conservateurs et des charges liées à l’électrification revues à la hausse. Prysmian est également sanctionné suite à ses chiffres au 3ème trimestre et à des guidances annuelles décevantes. Enfin, notons que le marché a sanctionné la grosse acquisition aux Etats-Unis de Saint-Gobain dans le plâtre.
Actions américaines
Les marchés américains ont clôturé quasi inchangés sur la semaine (le S&P 500 est en hausse de 0,1% tandis que le Nasdaq reste stable). Les sessions des derniers jours ont été particulièrement volatiles, les indices atteignant de nouveaux sommets dans la journée de mardi à mi-séance mais avec un net affaiblissement du momentum en fin de journée alors que les nouvelles sur la signature d’un accord sur la « trade war » continuent d’être mitigées. Lors de son discours au « Economic Club of New York », le président Trump a en effet assuré qu’un accord commercial était sur le point d’être conclu tout en affirmant qu’un échec provoquerait une augmentation presque automatique des droits de douane américains sur l’importation de produits chinois. Par ailleurs, la détérioration de la situation à Hong Kong a pesé sur le sentiment des investisseurs. Sur le plan sectoriel, la rotation « secteurs cycliques/secteurs défensifs » initiée en début novembre, s’est inversée sur la semaine, avec les services aux collectivités (+1,3%), l’immobilier (+1,3%) et la consommation de base (+0,8%) surperformant les financières (-0,7%), l’énergie (-1,9%), et la consommation discrétionnaire (-0,4%) à la clôture du 14 novembre.
Du coté des entreprises, l’actualité est restée très chargée. Dans les secteurs des semi-conducteurs Nvidia et Applied Materials ont publié des résultats supérieurs aux attentes. Parmi les résultats des titres du secteur IT, Cisco a revu à la baisse ses estimés de croissance du chiffre d’affaires de son prochain trimestre, pointant un ralentissement global. NetApp dans le secteur des solutions de stockage et gestion des données a déçu sur ses publications de croissance du chiffre d’affaires mais a annoncé un net rebond de ses marges, qui lui ont permis de sortir une solide progression bénéficiaire. Dans la distribution, Walmart a sorti des résultats meilleurs que prévus. Par ailleurs, Carl Icahn aurait acquis une participation de 1,2 milliard de dollars américains dans Hewlett Packard. En parallèle, l’investisseur activiste souhaiterait pousser le groupe informatique à fusionner avec Xerox, dont il est également actionnaire. Qiagen dans le secteur du séquençage et des tests génétiques a fait l’objet de rumeurs de rachat potentiel d’un de ses concurrents, Thermo Fisher.
Actions japonaises
La croissance du PIB japonais au 3ème trimestre (juillet-septembre) en première estimation a progressé de 0,2% en rythme annualisé. La demande intérieure a été relativement solide, tandis que la demande extérieure s’est repliée. Toutefois, comme attendu, les consommateurs ne se sont pas hâtés d’augmenter leurs dépenses avant l’entrée en vigueur de la hausse de la TVA le 1er octobre dernier.
Les actions japonaises ont reculé en raison d’une prise de bénéfices après une période de gains importants, notamment dans les secteurs liés aux semi-conducteurs. L’indice TOPIX a cédé 1,08% au cours de la semaine. Le secteur de l’information et de la communication a surperformé, tandis que ceux sensibles à la conjoncture économique, comme les produits en caoutchouc, les métaux non ferreux ainsi que le fer et l’acier, se sont inscrits en baisse. La dispersion des actions, sur fond de publication des résultats trimestriels, a été plus importante que l’écart sectoriel.
Fujifilm a vu son titre s’apprécier de 6,49% à la faveur d’une révision à la hausse de ses bénéfices du fait de l’amélioration de ses marges sur les équipements médicaux, mais également suite à sa décision d’effectuer un investissement conséquent dans son activité de développement et de production biopharmaceutique sous contrat (CDMO). À l’inverse, Sysmex, l’un des principaux fabricants d’équipements pour les analyses médicales, a chuté de 9,57%, son résultat net s’étant établi en deçà des attentes du marché.
Marchés émergents
Les marchés émergents ont nettement reculé sur la semaine, l’indice MSCI Emerging Markets ayant cédé 2,1% (cours de jeudi à la clôture), et ont effacé une grande partie des gains qu’ils avaient enregistrés en novembre, en raison des complications entourant l’accord commercial sino-américain, de la faiblesse des données chinoises sur l’activité en octobre ainsi que de la crise politique à Hong Kong. En Chine, la croissance des ventes au détail s’est repliée à 7,2% et la production industrielle a augmenté de 4,7% en octobre (contre des estimations de 7,8% et de 5,4% respectivement), tandis que les investissements en immobilisations ont ralenti à 5,2% entre janvier et octobre, soit leur niveau le plus bas depuis 1998. En ce qui concerne les entreprises, les géants du e-commerce ont rendu compte de ventes particulièrement solides. Alibaba a enregistré une valeur brute des marchandises de 268,4 milliards de renminbis à l’occasion des soldes de la fête des célibataires en 2019, soit une hausse de 26% en glissement annuel (contre une croissance de 27% l’année dernière), à l’instar de JD.com qui a réalisé des ventes de 204 milliards de renminbis (+28% sur un an). Tencent a publié ses résultats du 3ème trimestre 2019, avec un chiffre d’affaires inférieur aux attentes du fait de la faiblesse de son activité publicitaire dans les médias. Toutefois, l’entreprise a fait état de meilleurs chiffres pour ses activités de publicité sur les réseaux sociaux, de jeux vidéo et de fintech. À l’approche de la fin de la saison de publication des résultats pour les sociétés chinoises, il convient de noter que le nombre d’annonces de BPA supérieurs aux attentes a diminué sur le trimestre (à 41% et largement en deçà des 52% enregistrés au 2nd trimestre et de la moyenne des cinq dernières années de 50%, et ce, malgré la publication de chiffres d’affaires meilleurs que prévu par rapport au trimestre précédent).
LINE-Corp, l’application de messagerie la plus populaire du Japon qui est détenue par le groupe sud-coréen Naver (propriétaire du moteur de recherche éponyme), et Yahoo Japan ont ouvert des discussions en vue d’une possible fusion, afin de créer une Joint-Venture présentant une économie d’échelle accrue pour les paiements mobiles ainsi que des synergies de coûts. Naver détiendra 50% de la Joint-Venture, tandis que SoftBank aura une participation de 45%.
En Inde, les entreprises de télécommunications Bharti Airtel et Vodafone Idea ont rendu compte de pertes combinées atteignant 740 milliards de roupies sur leurs provisions afin de refléter ce qu’elles doivent rembourser au gouvernement, suite à la décision de la Cour Suprême le mois dernier selon laquelle les opérateurs télécom devaient payer 920 milliards de roupies pour l’utilisation passée du spectre de radiofréquence ainsi que les redevances. Une commission a été constituée par le gouvernement afin de soutenir le secteur.
Au Brésil, les ventes au détail (hors secteurs automobile et de la construction) se sont appréciées de 0,73% en glissement mensuel en septembre, alors que les analystes tablaient sur une progression mensuelle de 0,6%, et les données enregistrées en août ont été revues à la hausse, à 0,21% en glissement mensuel contre 0,11% auparavant. L’entreprise de logistique Santos Brasil a fait part de résultats conformes aux attentes au 3ème trimestre, avec une amélioration sur le front réglementaire après avoir reçu la semaine dernière par l’ANTAQ (Agence brésilienne des transports par voies navigables et maritimes) l’autorisation de procéder à la restructuration de ses dépenses d’investissement dans le cadre de l’exploitation de son terminal à conteneurs Tecon Santos. La société attend désormais de recevoir l’approbation finale du Ministère des Infrastructures. L’amélioration de l’environnement réglementaire, propice à l’autorisation d’une restructuration des dépenses d’investissement, a été le principal facteur en faveur de l’argumentaire d’investissement de Santos Brasil. Par ailleurs, Rumo a fait état d’une croissance de ses volumes supérieure aux attentes en octobre (+14,3%), dans le sillage de solides résultats au 3ème trimestre (croissance de 18% de l’EBITDA) et de l’annonce selon laquelle la Cour Fédérale d’Audit étudiera la demande de renouvellement anticipé de la concession de Malha Paulista lors de sa session plénière du 20 novembre.
Dettes d’entreprises
CRÉDIT
Le marché a été en repli sur la semaine, les statistiques sur la croissance allemande ont été assez rassurantes (léger rebond de 0,1% du PIB) mais le peu de développements au niveau des tensions commerciales sino-américaines a inquiété les investisseurs. Les indices Main et Xover se sont ainsi écartés d’environ 1 et 9 points de base entre lundi et jeudi. On note, par ailleurs, une légère sous performance des banques espagnoles suite à l’annonce de l’accord de principe entre PSOE et Podemos pour former un gouvernement de coalition. Le parti Podemos s’est plusieurs fois exprimé en faveur d’une hausse des taxes pour les banques.
Quelques résultats rassurants à noter sur la semaine. Dans le secteur des télécommunications, Altice Europe voit sa croissance s’accélérer au 3ème trimestre portée par la bonne performance de Altice France. Au sein du même secteur, Iliad profite d’une poursuite du redressement en France couplée à une dynamique commerciale en Italie qui ne faiblit pas. Les deux groupes ont confirmé leurs objectifs 2019. Iliad a, par ailleurs, annoncé un projet d’offre publique de rachat d’actions pour 1,4 milliard d’euros financée par une augmentation de capital du même montant. L’offre publique est ouverte à tous les actionnaires d’Iliad et garantie par Xavier Niel, premier actionnaire avec 52,1% du capital. Vallourec a publié une nouvelle fois des résultats en progression (un chiffre d’affaires en hausse de 10%), Nordex a affiché une forte hausse de son carnet de commandes ainsi que de ses revenus (+16,7%) mais un EBITDA toujours en baisse. Hapag-Lloyd a annoncé des chiffres constants soutenus par le redressement des taux de fret et des volumes stables. Enfin, les résultats de Tereos se redressent au 2nd trimestre 2019/20 avec un chiffre d’affaires en hausse de 5% et le groupe indique que les fondamentaux du marché du sucre poursuivent leur amélioration.
La banque suédoise Skandinaviska Enskilda Banken (SEB) a été sous pression en fin de semaine face à des craintes de nouvelles révélations dans l’affaire du blanchiment d’argent dans les Pays Baltes.
Casino a annoncé qu’un montant nominal total d’environ 784 millions d’euros avait été apporté à son offre de rachat obligataire. Cette offre de rachat est financée en partie par le produit de l’obligation high yield sécurisée de 800 millions d’euros qui a été émise la semaine dernière. Le marché primaire a été assez dynamique. Ball Corporation a émis sur deux tranches à 8 et 5 ans pour 750 millions d’euros et 550 millions d’euros avec un coupon de 0,875% et 1,5%. Faurecia a émis à 8 ans pour 700 millions d’euros avec un coupon de 2,375% afin de rembourser les 700 millions d’euros d’obligations senior 3,625% à échéance juin 2023. Du côté des obligations financières, La Banque Postale et Lloyds ont émis des AT1 de coupon 3,875% et 5,125%. Enfin, AIB a émis une obligation Tier 2 de coupon 1,875% et maturité 10 ans (500 millions d’euros).
CONVERTIBLES
La semaine a de nouveau été chargée, avec quatre nouvelles émissions. L’éditeur singapourien de logiciels SEA LTd revient sur le marché avec une émission « jumbo » d’obligations convertibles à 5 ans d’un milliard de dollars américains assorties d’une prime de 42,5% et d’un coupon de 1% (le produit servira à l’expansion de l’activité et à des potentiels investissements et acquisitions stratégiques). La société israélienne de cybersécurité Cyberark Software a émis pour 500 millions de dollars américains d’obligations convertibles à 0% et échéance 2024 dont le produit sera affecté aux besoins généraux de l’entreprise et à l’acquisition d’activités, de produits, de services ou de technologies complémentaires. La société biopharmaceutique américaine Halozyme (spécialisée dans le diabète, le cancer, et la dermatologie) a émis pour 400 millions de dollars américains d’obligations convertibles à échéance 2024 assorties d’un coupon de 1,25% dont le produit sera alloué aux besoins généraux de l’entreprise, au remboursement d’un prêt et au rachat d’actions supplémentaires. Enfin, l’éditeur de logiciels cloud J2 Global a émis une obligation à 7 ans de 500 millions de dollars américains. Cette émission vise à rembourser son prêt garanti prioritaire et à répondre aux besoins généraux de l’entreprise.
Sur la semaine, le reste de l’actualité a porté sur les clauses anti-dilution (ratchet) et de remboursement anticipé (make-whole). La société de messagerie instantanée japonaise LINE Corp serait en pourparlers pour une éventuelle fusion avec Yahoo Japan (l’obligation convertible a progressé de 8% grâce à la clause de ratchet). Même impact sur les 3 obligations convertibles de Qiagen (obligation convertible 2021 en hausse de 15%) ; en début de semaine, le groupe Thermo Fischer envisageait le rachat de ce spécialiste des kits de biologie moléculaire.
Edmond de Rothschild
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