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Buying Shorts
A force de passer nos journées à chercher quelque chose à acheter, sans succès, nous avons fini par trouver quelque chose à vendre.
La poussière retombe un peu
Depuis la fermeture de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank, les événements se sont précipités. Le week-end des 18 et 19 mars a été agité en Suisse où les autorités ont cherché à « rétablir la confiance » en organisant le rachat de Credit Suisse par UBS. La BCE, la Fed, associée au Trésor américain, ainsi que d’autres banques centrales ont salué cette « action rapide » de nature à « garantir la stabilité financière ».
Dur dur d’être un banquier central
Après les statistiques montrant une économie sous haute pression, la Banque centrale américaine (Fed) est prise au dépourvue par la faillite de la SVB et le stress sur les banques régionales. Elle a, malgré tout, décidé de remonter son taux directeur de 0,25 % mercredi dernier, mais le contexte a quelque peu changé. La Fed jongle désormais sur trois tableaux : lutte contre l’inflation, taux d’emploi maximum et... maintien de la stabilité financière.
La Fed va-t-elle oui ou non baisser ses taux cette année ?
Bien que Jerome Powell ait affirmé que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée et qu’aucune baisse de taux n’est envisageable cette année, les marchés semblent parier le contraire. Comment expliquer ce hiatus ? L’analyse de Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum AM.
Bonne nouvelle sur Volkswagen
Dans notre thèse d’investissement figure la phrase : « un upside conséquent sur les ventes et les marges dans l’hypothèse d’un réajustement des volumes de véhicules vendus ».
On vous explique pourquoi
Depuis 3 ans, les volumes de véhicules vendus par le groupe VW sont en fort déclin. La pandémie, les tensions sur les chaines d’approvisionnement et le conflit Russo-Ukrainien ont fortement impacté les capacités de production et de livraison des constructeurs automobiles.
Pourtant, le chiffre d’affaires du groupe a progressé : 280 milliards € en 2022 contre 250 milliards € en 2019, avec des volumes 25% plus faibles.
Explication : le prix. Sur les 3 dernières années, le prix moyen du véhicule vendu par le groupe est passé de 20,000€ à 28,000€. Plus que de quoi compenser la baisse des volumes.
Mais ces volumes n’avaient pas vocation à décliner encore et toujours. Les derniers effets de la pandémie se dissipent (notamment en Chine), la situation sur la chaine d’approvisionnement se détend, et les constructeurs se sont organisés pour ne plus dépendre de zones de production en Ukraine. Volkswagen s’attend donc à un retour à 9,5m de véhicules vendus cette année.
L’impact sur les ventes est massif : 315 milliards € de CA prévisionnel. Et les marges progressent (vous amortissez plus facilement vos coûts fixes) : profit opérationnel attendu à 8%. Le consensus des analystes s’était établi à 7.1%
De quoi donner assez de confiance au management pour augmenter le dividende à 8,70€ par action. Contre 7,50€ auparavant.
L’action a progressé de 11% sur la journée.
Une bonne nouvelle.
Monocle Asset Management
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