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Buying Shorts
A force de passer nos journées à chercher quelque chose à acheter, sans succès, nous avons fini par trouver quelque chose à vendre.
La poussière retombe un peu
Depuis la fermeture de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank, les événements se sont précipités. Le week-end des 18 et 19 mars a été agité en Suisse où les autorités ont cherché à « rétablir la confiance » en organisant le rachat de Credit Suisse par UBS. La BCE, la Fed, associée au Trésor américain, ainsi que d’autres banques centrales ont salué cette « action rapide » de nature à « garantir la stabilité financière ».
Dur dur d’être un banquier central
Après les statistiques montrant une économie sous haute pression, la Banque centrale américaine (Fed) est prise au dépourvue par la faillite de la SVB et le stress sur les banques régionales. Elle a, malgré tout, décidé de remonter son taux directeur de 0,25 % mercredi dernier, mais le contexte a quelque peu changé. La Fed jongle désormais sur trois tableaux : lutte contre l’inflation, taux d’emploi maximum et... maintien de la stabilité financière.
La Fed va-t-elle oui ou non baisser ses taux cette année ?
Bien que Jerome Powell ait affirmé que la lutte contre l’inflation n’est pas terminée et qu’aucune baisse de taux n’est envisageable cette année, les marchés semblent parier le contraire. Comment expliquer ce hiatus ? L’analyse de Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum AM.
Swipe right and it’s a Match
Si le nom Match ne vous évoque rien, je suis sûre que certains d’entre vous connaissent plusieurs de leurs marques. Et si ça se trouve, vous avez même rencontré votre moitié sur une de leurs applications. Il y a 15 ans il n’y avait que 3% des couples mariés qui se sont rencontrés en ligne contre 45% aujourd’hui.
En effet, Match est le pionnier du concept des rencontres en ligne et le leader sur le marché des applications de dating. La société détient Tinder, l’appli de rencontres la plus populaire du monde, et d’autres marques comme Meetic, Hinge, okCupid, juste pour en nommer quelques-unes.
Match en quelques données clés:
$3.2 milliards de revenu en 2022.
Verse entre 15 et 30% de commission (énorme !) aux géants technologiques (Apple, Google) pour chaque transaction réalisée sur leurs plateformes, et d’autres frais de fonctionnement.
Réalise environ $ 830 millions de résultat opérationnel.
Un nouveau CEO, Bertrand Kim, très focus sur la réduction des coûts, et la rationalisation de l’activité actuelle sans projet majeur immédiat de développement.
Des marques mondialement reconnues.
Des régulateurs qui remettent en question les monopoles d’Apple et Google : Annonce de Google il y a quelques mois de baisser le taux de commission de 30% à 15% ET entrée en vigueur en Europe en 2024 du Digital Market Act obligeant les géants de la tech d’autoriser des systèmes de paiement alternatifs.
Au final, un profil risque/rendement intéressant offrant un yield attractif de 7.5% en USD.
Point sur la situation de Crédit Suisse
Je voulais évoquer Crédit Suisse, notre banque dépositaire, dont vous avez sûrement entendu parler dans la presse.
Crédit Suisse est une banque systémique, soit une banque importante par sa taille et ses activités pour le système financier global. Depuis la grande crise de 2008, les états et les banques centrales se sont dotés d’un système de réponse empêchant la faillite de banques systémiques, dont bénéficie Crédit Suisse aujourd’hui. De fait la banque centrale Suisse est intervenue dans la nuit du 15 au 16 mars afin de mettre à sa disposition les liquidités nécessaires en cas de besoin.
De surcroit, les titres du portefeuille sont sur des comptes ségrégués de ceux de la banque, et ne supportent donc pas de risque. Par ailleurs les liquidités du fonds ont été réduites au minimum.
Charles et moi-même sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Monocle Asset Management
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